- Selon le Simtec, le marché de l’instrumentation modulaire et des logiciels associés a fléchi de 3,1% en 2014. Il passe quelque peu au dessous de la barre des 50 millions d’euros au dessus de laquelle il se situait depuis trois ans.
Signe des temps, l’instrumentation modulaire et les logiciels associés génèrent les plus grosses ventes du marché de l’instrumentation du test et de la mesure électronique. Selon l’étude de marché réalisé par le Simtec (*), ce marché représente 1/6ème des ventes évaluées pour 2014 à 48,54 millions d’euros. Avec une baisse -3,1%, il recule toutefois davantage que le marché global estimé à 295,3 millions d’euros (en incluant le service) qui abandonne 2,5 % par rapport à 2013.
Il faut toutefois noter que les ventes des instruments modulaires au format USB, PXI ou encore LXI, ayant une fonction de mesure spécifique (oscilloscopes, analyseurs de spectres, etc.) ont été reportées dans la catégorie correspondante.
Cette baisse s’explique selon Frédérick Drappier, directeur général de National Instruments, à la fois par la faible activité du marché mais également par la concurrence exacerbée qui tire les prix vers le bas. Quoiqu’il en soit, constate Frédérick Drappier, « les cartes enfichables dans les PC sont en perte de vitesse. Les modules s’intégrant dans un châssis externe standard ou propriétaire sont aujourd’hui privilégiés par les utilisateurs ». ♦
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(*) Le Simtec est le Syndicat de l’Instrumentation de Mesure, du Test et de la Conversion d’Energie dans le domaine de l’Electronique. L’étude de marché qu’il réalise repose sur les déclarations de 24 de ses adhérents. Elle ne tient donc pas compte des ventes de constructeurs tels que Tektronix, ou Teledyne LeCroy. Mais le Simtec estime que cette étude constitue un « baromètre tout à fait valable » de l’état du marché du test et de la mesure électroniques.
