Etude Simtec : le marché français du test de production électronique en fort déclin en 2014

  • Selon le Simtec, le marché français des solutions de test de production électronique a chuté de 22 % en 2014 par rapport à l’année précédente. 

 

Il y a bien longtemps que la production électronique en gros volume a quitté l’hexagone. Les fournisseurs de solutions de test se sont faits une raison. « Le test de production est compliqué en France, le plus gros du marché est parti à l’étranger mais nous développons une activité de conseil auprès des industriels français qui ont installés leurs centres de fabrication dans d’autres pays», résume Bruno Cohen, responsable commercial chez Spherea Test & Services. Une part importante des systèmes de test électronique se destine aux grands programmes aéronautiques et spatiaux et aux projets sensibles concernant notamment le secteur de la Défense.

Alors que le volume des ventes a fléchi fortement en 2014 par rapport à 2013 (-22 % pour une baisse de 2,5 % pour l’ensemble du marché de l’instrumentation et des services associés), du côté des constructeurs de solutions de test, on espère que la finalisation des ventes de Rafales à l’Egypte, l’Inde et le Qatar pourra leur offrir quelques opportunités de croissance. Dans l’Hexagone, selon l’étude conduite par le Simtec (*), les ventes de systèmes de test en 2014 sont loin de leur meilleur niveau (12,6 millions d’euros en 2014 contre 16,3 millions d’euros en 2013) mais elles se sont cependant bien repris depuis la crise de 2009 où les elles avaient chuté à 7 millions d’euros.

(*) Le Simtec est le Syndicat de l’Instrumentation de Mesure, du Test et de la Conversion d’Energie dans le domaine de l’Electronique. L’étude de marché qu’il réalise repose sur les déclarations de 24 de ses adhérents. Elle ne tient donc pas compte des ventes de constructeurs tels que Tektronix, ou Teledyne LeCroy. Mais le Simtec estime que cette étude constitue un « baromètre tout à fait valable » de l’état du marché du test et de la mesure électroniques.