Etude de marché Simtec : les ventes de services poursuivent leur baisse en 2014

  • Selon le Simtec, les ventes de services ont encore diminuées en 2014. Elles régressent pour la première fois plus vite que celle des instruments.

Le secteur des services représente à lui seul le tiers du marché français le l’instrumentation électronique. Les ventes de services ont progressé régulièrement de 2009 à 2012 passant de 81 millions d’euros à près de 120 millions d’euros en 2012. Mais depuis 2013, il décline et se situe en 2014 un peu en deçà des 102 millions d’euros. « C’est la première fois que les ventes de services régressent plus vite que celles des équipements de test et de mesure», souligne Olivier Delrieu, président directeur général de Trescal. En 2014, selon l’étude du Simtec (*), le marché français de l’instrumentation électronique évalué à 193 millions d’euro a connu une baisse de 1,6% alors que celle des services (réparation, maintenance, étalonnage, formation, etc.) a été de 4,3%.

Selon Olivier Delrieu, ce déclin peut s’expliquer par le fait que les industriels ont été contraints, alors que la croissance est atone, d’effectuer un grand toilettage de leur parc d’instruments. Ceux-ci ont eu également tendance à réduire leurs dépenses dans le domaine de la formation. A la baisse des volumes des prestations de service se conjugue également celle des prix exacerbée par la concurrence et un marché restreint. « Cependant, les actes de calibrations n’ont pas baissé dans ces proportions », note Olivier Delrieu qui rappelle que la France dispose du plus important parc installé d’instrumentation de test et de mesure électronique en Europe. L’année 2015 s’annonce heureusement meilleure.

 

(*) Le Simtec est le Syndicat de l’Instrumentation de Mesure, du Test et de la Conversion d’Energie dans le domaine de l’Electronique. L’étude de marché qu’il réalise repose sur les déclarations de 24 de ses adhérents. Elle ne tient donc pas compte des ventes de constructeurs tels que Tektronix, ou Teledyne LeCroy. Mais le Simtec estime que cette étude constitue un « baromètre tout à fait valable » de l’état du marché du test et de la mesure électroniques.