oscilloscope de la série DLM3000HD de Yokogawa

Les oscilloscopes de la série DLM3000HD de Yokogawa gagnent en résolution

  • Yokogawa lance les oscilloscopes de la série DLM3000HD, qui se distinguent par leur résolution accrue par rapport à la série DLM3000 existante.
  • Ces oscilloscopes, dotés de 4 entrées analogiques, couvrent selon le modèle une bande de fréquences de 350 MHz et 500 MHz.
  • Dotés d’un écran tactile de 8,4 pouces, ils offrent une résolution verticale de 12 bits.

 
Yokogawa a lancé sur le marché les oscilloscopes 4 voies de la série DLM2000 en 2008, puis la série DLM3000 en 2018. Toutefois, compte tenu de l’importance croissante accordée ces dernières années à la décarbonation, le fabricant japonais constate que l’amélioration de l’efficacité énergétique des équipements tels que les moteurs et les convertisseurs de puissance devient essentiel. Ce besoin est particulièrement aigu dans le domaine de l’électronique de puissance, notamment concernant les dispositifs de puissance de nouvelle génération qui utilisent des composants en carbure de silicium (SiC). Ce qui exige de pouvoir disposer d’instruments de résolution accrue.

La série DLM3000HD est composée de deux modèles d’oscilloscopes dotés de quatre entrées analogiques qui couvrent respectivement une bande passante de 350 MHz (DLM3034HD) et de 500 MHz ( DLM3054HD).


La numérisation des signaux par un oscilloscope avec une résolution de 12 bits permet d’observer les signaux de façon plus détaillée qu’avec une résolution de 8 bits (à droite).

Les signaux sont numérisés avec une résolution verticale de 12 bits. Ce qui offre une résolution 16 fois supérieure à celle des oscilloscopes de série DLM3000 existante. Yokogawa estime que cette caractéristique est particulièrement intéressante pour les développeurs de convertisseurs de puissance de nouvelle génération, car elle permet d’observer avec précision d’infimes changements dans les signaux à grande vitesse, par exemple lors de la phase de commutation. Il est ainsi possible de détecter des phénomènes susceptibles de provoquer des anomalies inattendues.

Les signaux sont numérisé à la cadence d’échantillonnage pouvant atteindre 2,5 Géch/s sur quatre voies. Jusqu’à 1 Gpoints peuvent être stockés en mémoire.

La quatrième entrée analogique peut être utilisé via une sonde logiques pour acquérir 8 signaux numériques. Transformant ainsi en oscilloscope pour signaux mixte (MSO) dotés de trois entrées analogiques et de 8 entrées logiques. En plus d’observer les données et de servir de sources de déclenchement, les entrées logiques permettent l’analyse de bus série tels que le bus I2C et le bus SPI.

Des options de déclenchement et d’analyse dédiées sont disponibles pour les différents bus série des systèmes embarqués et des véhicules : UART (RS232) /I2C/SPI/CAN/CAN FD/LIN/FlexRay/SENT/CXPI/PSI5 Airbag. L’entrée logique peut également être utilisée pour I2C/SPI/UART/SENT. Lorsqu’il n’est pas nécessaire d’observer la qualité de la forme d’onde d’un bus, il est possible de décoder ou d’analyser à l’aide des entrées logiques.

Les oscilloscopes de la série DLM3000HD proposent notamment une fonction d’auto-setup pour l’analyse de bus série, qui permet de définir automatiquement le débit binaire et le niveau de seuil de déclenchement optimaux, peut désormais être utilisée avec des formes d’onde capturées précédemment. Cela signifie que la fonction d’auto-setup peut même être utilisée pour les signaux à basse fréquence.

En connectant deux oscilloscopes DLM3000HD via la fonction DLMsync du constructeur japonais, il est possible de réaliser des mesures synchrones sur jusqu’à huit canaux.