Arduino UNO Q

Qualcomm s’offre Arduino

  • Qualcomm Technologies prend le contrôle d’Arduino qui propose une plateforme open-source alliant logiciels et ordinateurs monocartes, utilisée pour concevoir des prototypes électroniques interactifs.
  • Cette opération s’inscrit dans la stratégie de la firme américaine des puces pour les communications sans fil, qui souhaite ainsi rendre ses composants plus accessibles aux développeurs du monde entier.
  • L’acquisition reste soumis à l’aval des régulateurs et aux conditions classiques de finalisation.

 
Nakul Duggal, responsable de la division IoT automobile, industriel et embarqué chez Qualcomm, a expliqué : « Grâce à l’intégration de Foundries.io, Edge Impulse et désormais Arduino, nous concrétisons notre ambition de rendre nos technologies d’IA et de calcul avancé accessibles à tous les développeurs. Arduino a su fédérer une communauté internationale de créateurs et de développeurs. En unissant leur approche open source à nos solutions, nous voulons permettre à des millions de développeurs d’innover plus vite et plus efficacement.»

L’objectif est de combiner la puissance de traitement, les capacités graphiques, la vision par ordinateur et l’IA de Qualcomm avec la simplicité et l’accessibilité des outils Arduino, afin d’accélérer la création de solutions intelligentes dans tous les domaines de l’électronique.

Arduino conservera son indépendance, son modèle ouvert et son engagement communautaire, tout en continuant à supporter les microcontrôleurs et microprocesseurs de divers fabricants de semi-conducteurs. Parmi les produits phares d’Arduino figure la monocarte UNO Q qui est équipée d’un microprocesseur compatible Linux Debian et d’un microcontrôleur temps réel. Dotée du processeur Qualcomm Dragonwing™ QRB2210, elle est spécialement conçue pour des applications de vision et audio à base d’IA, pour la domotique et l’automatisation industrielle.

Cette acquisition ouvre aux 33 millions d’utilisateurs actifs d’Arduino l’accès aux semi-conducteurs de Qualcomm. Entrepreneurs, industriels, enseignants, étudiants et makers pourront ainsi prototyper et tester de nouvelles applications.