M2M : selon l’étude Markess International la création de nouveaux services et de produits innovants est l’enjeu-clé de l’essor du marché des objets connectés.
Une étude Markess International sur le marché des objets connectés en France vient de voir le jour. Sur le thème «La création de nouveaux services et de produits innovants enjeu-clé de l’essor du marché des objets connectés», cette étude est en parfaite adéquation avec l’actualité de la prochaine édition du Salon Machine To Machine & Objets Connectés qui ouvrira ses portes les 1er et 2 Avril 2015 au CNIT.
Les principaux résultats de cette étude :
Un spectre très large, englobant de nombreuses terminologies
Selon le cabinet d’analystes, de nombreux termes sont utilisés pour parler des offres et du marché sachant qu’aucun terme en l’état n’est tout à fait complet. Les plus utilisés par les offreurs de solutions sont aujourd’hui les termes «objets connectés» (pour 62% des offreurs interrogés dans le cadre de cette étude), «IOT pour Internet of Things» (55%) et « M2M pour machine to machine » (26%).
Pour Markess, le marché des objets connectés inclut plus spécifiquement :
– les terminaux connectés (smartphones, ordinateurs portables…)
– la communication entre machines (Machine to Machine ou M2M)
– les objets (Internet of Objects ou IoO) contenant un dispositif informatique embarqué et connecté (connexion directe à l’internet ou utilisant un hub de type smartphone par exemple).
Ces objets sont néanmoins des objets «nouvelle génération», capables de créer et d’échanger de l’information avec un système d’information sans intervention humaine. Le point important est que les informations ou données issues de ces objets permettent la création d’une nouvelle valeur ajoutée dans les processus et services.
Des enjeux liés à l’exploitation et à la valorisation des données
«La valeur ajoutée et la création de services innovants sont les principaux enjeux remontés par les acteurs du marché que nous avons interviewés. Viennent ensuite des enjeux liés à la gestion de la sécurité des données échangées, à la gestion de leur conformité légale (pour l’utilisation et l’exploitation des données personnelles), à la propriété de ces données échangées (avec les concepts de valorisation ou de monétisation des données). Quant aux problèmes liés à la sécurité et à l’interopérabilité, ils sont perçus comme les principaux freins au développement des objets connectés». déclare Laetitia Bardoul, analyste senior chez Markess et auteure de l’étude.
Toujours pour ces prestataires interrogés, la gestion des objets connectés est clairement identifiée comme l’une des grandes tendances sur le marché de la gestion de l’information d’ici à 2016.
Un marché émergent mais à fort potentiel auprès des entreprises
Auprès des entreprises interviewées en parallèle, il s’agit d’un marché émergent et qui englobe des réalités différentes selon les secteurs d’activité. Au niveau général, près de 30% des entreprises interrogées indiquent conduire ou avoir en réflexion des projets liés aux objets connectés. Les secteurs les plus en avance sur ces sujets étant :
– l’industrie (notamment automobile, aéronautique, pharmaceutique, textile), avec également des projets liés à la maintenance prédictive, au suivi du cycle de vie des produits…
– les opérateurs de services d’utilité publique, de l’énergie (télécoms, eau, électricité, gaz)
– la distribution avec l’optimisation de l’expérience client (développement de la géolocalisation dans les points de vente, interactions avec le mobile de l’utilisateur)
Projets menés autour des objets connectés en France :
– 1 entreprise sur 10 indique conduire des projets liés aux objets connectés
– 2 entreprise sur 10 réfléchissent à des projets liés aux objets connectés à plus ou moins longue échéance
Pour rappel, durant le Salon Machine To Machine & Objets Connectés, tout l’écosystème MtoM découvrira les nouveaux moyens de traduire les technologies MtoM en valeur ajoutée métier : redéfinition des écosystèmes, des business models, des communications et de la connectivité, plates-formes, sécurité, Big Data et cloud seront au programme sur les stands exposants (Opérateurs télécoms ou MVNO, Fournisseurs de solutions réseaux, Constructeurs ou distributeurs, SSII et cabinets de consulting, Intégrateurs de solutions) et dans les conférences à valeur ajoutée. S’y ajouteront des démonstrations et des retours d’expérience en matière de bonnes pratiques, de villes intelligentes, de domotique etc.
