Capteurs de SilMach installés sur un pont.

France 2030 mise sur les capteurs de SilMach pour la surveillance des ponts

  • Dans le cadre du plan d’investissement d’avenir France 2030, la société bizontine SilMach a été choisie pour piloter le projet Sircapass (Surveillance des infrastructures routières par capteurs passifs).
  • Ses capteurs de chocs autonomes pourront être déployés pour la surveillance des 250 000 ponts du pays.
  • Le programme France 2030 contribue au projet Sircapass à hauteur d’environ 1,7 million d’euros via BPI France.

 
Le consortium public-privé, piloté par SilMach, comprend AIA Ingénierie, le Cerema et Inria, soutenus par Vinci Autoroutes.

Les microcapteurs à base de MEMS ((Micro Electro Mechanical Systems) de SilMach,fonctionnant sans batterie, permettent de surveiller l’état des infrastructures en détectant les impacts, surveillant la fatigue, la surcharge exceptionnelle et les fissures.

La France compte près de 250 000 ponts dont la surveillance était auparavant assurée par des contrôles humains. Leur surveillance va désormais pouvoir s’appuyer sur l’instrumentation et passer d’une approche curative à une approche préventive.

Le projet Sircapass propose de mettre en place des outils et des méthodes de surveillance d’indicateurs pertinents qui permettront d’améliorer l’entretien et la sécurité des infrastructures.

Sur sa version autonome en énergie, le microcapteur de Silmach, qui ne coûte quelques euros pour un modèle standard, affiche les informations directement par le biais d’un indicateur visuel. Une variante permet d’interroger le capteur à courte distance à l’aide d’une puce RFID passive. Une troisième variante met en œuvre une liaison radio via un module de communication LoraWAN offrant une autonomie de dix ans afin d’assurer la télésurveillance des infrastructures sur une longue période.

Les microcapteurs assurent la détection et le comptage d’événements qui peuvent avoir un impact direct sur la sécurité des structures : fatigue mécanique, ouverture de joints et de fissures, surcharge, détection des chocs, etc. Les données relatives aux événements sont stockées en continu au niveau du capteur. Ce qui garantit un accès permanent aux informations contenues dans les capteurs, avec des données dupliquées collectées et transmises à distance. Cette « mémoire mécanique » perpétuelle assure l’accès aux données brutes dans un format directement exploitable.