- L’intervalle d’étalonnage doit être défini par le propriétaire utilisateur de l’instrument de mesure selon ses condition d’usage et les risques éventuels liées à une mesure erronée.
- La périodicité ou l’intervalle d’étalonnage peut être définie par le constructeur de l’instrument ou du moyen de mesure (tous les ans ou tous les X utilisations par exemple), par la réglementation (en ce qui concerne la métrologie légale notamment) et par l’entreprise en fonction de ses exigences et de ses besoins.
De nombreux facteurs doivent être pris en considération afin de définir la périodicité d’étalonnage d’un instrument donné : conditions d’utilisation, coûts et conséquences dus à des mesures incorrectes, exigences des clients, normes, réglementation, recommandation du fabricant, expérience de l’utilisateur concernant l’usage ce type d’instruments dans ces processus et son activité…
L’utilisateur peut en effet s’appuyer sur les données dont il dispose sur le long terme concernant la stabilité d’un instrument dans son contexte d’utilisation habituel pour l’aider à déterminer l’intervalle d’étalonnage approprié.
Les facteurs prépondérant énoncés ci-dessus différent d’un moyen de mesure à un autre et d’une application à l’autre. Comme le rapporte Testo, la détermination de le l’intervalle d’étalonnage d’un instrument de mesure nécessite donc une étude propre à chaque instrument et à chaque entreprise selon le contexte spécifique d’utilisation.
Un intervalle d’étalonnage trop court implique des étalonnages fréquents et donc des coûts plus importants. Un intervalle trop important peut impacter les processus et les activités de l’entreprise utilisatrice de l’instrument et donc conduire à des pertes financières dues aux mesures correctives qui doivent être prises suite à la réalisation de mesures erronées.
Il faut donc trouver un juste équilibre entre le risque encouru et les dépenses liées à l’étalonnage des instruments.
