- L’entreprise française Dracula Technologies, basée à Valence, a finalisé sa levée de fonds de série A, portant le montant total de l’opération à 30 millions d’euros.
- Ce financement doit soutenir le déploiement industriel et commercial de sa technologie de récupération d’énergie destinée aux appareils connectés.
Légende photo : Le module Layer Vault de Dracula Technologies combine dans un même produit des capacités de génération et de stockage d’énergie.
Spécialisée dans des solutions de récupération d’énergie (Energy Harvesting), Dracula Technologies développe des modules photovoltaïques organiques capables de capter la lumière ambiante pour alimenter les appareils IoT. Ces modules, fabriqués par impression numérique selon le procédé propriétaire Layer®, visent à remplacer les piles conventionnelles dans diverses applications, notamment les bâtiments intelligents, le suivi d’actifs et les capteurs connectés.
L’extension de cette levée de fonds a réuni plusieurs partenaires financiers et industriels. L’opération est conduite par la Banque des Territoires, dans le cadre du programme Territoires d’innovation de France 2030, avec la participation de MGI Digital Technology, spécialiste de l’impression numérique, des investisseurs privés historiques, ainsi que du Fonds européen d’innovation (EIC Fund), nouvel entrant au capital.
Les fonds levés permettront à l’entreprise de renforcer ses capacités de production, de développer de nouveaux partenariats industriels et de poursuivre son expansion à l’international. Dracula Technologies entend ainsi se positionner sur le marché du remplacement des piles pour l’IoT, estimé à environ 10 milliards d’euros et et qui devrait être multiplié par cinq d’ici 2030.
Ce financement permettra notamment à Dracula Technologies de passer à une fabrication jet d’encre en continu (roll-to-roll), multipliant par quatre sa capacité de production annuelle pour atteindre 600 millions de cm² dans son usine Green MicroPower Factory à Valence, dédiée à la fabrication de modules photovoltaïques organiques (OPV) imprimés.
La société française collabore déjà avec plusieurs industriels dans le cadre de contrats pluriannuels visant à intégrer ses modules dans des produits commerciaux. En alimentant les capteurs à partir de la lumière intérieure, ces dispositifs permettent de réduire la maintenance liée au changement des piles et de limiter l’impact environnemental associé à leur utilisation.




