- Les tests automatisés font partie intégrante du cycle de développement logiciel. Ils sont exécutés à chaque modification, à chaque mise à jour logicielle, à chaque livraison. Pourtant, derrière cette apparente rigueur se cache un paradoxe estime CloudBees : les tests prennent souvent bien plus de place et de ressources que nécessaire.
- Des heures de calcul, des serveurs qui tournent en boucle, des suites complètes de tests déclenchées automatiquement même pour des changements minimes… Et très peu d’équipes s’interrogent sur l’efficacité réelle de ces tests. C’est ce que l’on peut appeler le gouffre invisible du test logiciel.
- Pour éviter les dérives, CloudBees livre des clés pour optimiser ses pratiques de test sans compromettre la qualité.
Le poids réel des tests
Sur le papier, automatiser les tests est une bonne pratique. Dans les faits, c’est souvent mal calibré. Trop de tests sont lancés « par défaut », sans distinction entre ce qui est critique, utile ou totalement inutile. Cela entraîne des délais de build qui s’allongent artificiellement, une infrastructure mobilisée excessivement pour rien et un ralentissement de toute la chaîne de livraison. De telles inefficacités qui s’empilent et se répètent deviennent donc des enjeux stratégiques pour les entreprises.
Tester moins, mais tester mieux
La solution n’est pas de réduire la couverture des tests, mais de revoir la manière dont ils sont déclenchés, organisés et pilotés. Aujourd’hui, il existe des approches très concrètes qui permettent de rendre les tests plus efficaces, en commençant par analyser l’impact des changements. Il est en effet inutile de relancer l’ensemble des tests si seules quelques zones du code sont concernées. CloudBees Unify, par exemple, s’appuie sur l’IA et l’analyse d’impact pour identifier automatiquement les tests réellement pertinents, critiques et ainsi éviter les redondances.
Il importe également d’établir une priorité de manière à ce que les tests les plus stratégiques tels que ceux concernant la sécurité et la conformité, soient exécutés avant les autres. Cette orchestration, en plus d’être une garantie de qualité, permet de libérer des ressources pour favoriser l’innovation. Enfin, il est indispensable d’utiliser des outils capables d’identifier ce qui fonctionne… et ce qui coûte afin de mettre en œuvre des actions de rationalisation.
Cependant, ce type d’optimisation demande du temps, de l’expertise et des outils adaptés. Ce n’est pas à chaque équipe de réinventer la roue. C’est pourquoi il est souvent pertinent de s’appuyer sur des solutions ou des partenaires spécialisés, qui permettent d’obtenir des résultats rapides, mesurables, et durables.
À titre d’exemple, un client de CloudBees a divisé par six le temps d’exécution de ses tests (48 minutes contre 300 auparavant) en ne ciblant que ceux qui ont une réelle utilité. En s’appuyant sur une solution spécialisée d’analyse de l’impact des changements, ce sont plus de 8500 heures d’infrastructure par mois qui ont ainsi été économisées, sans sacrifier la qualité.
De bénéfiques petits ajustements
Ce qui peut sembler marginal à l’échelle d’un seul pipeline devient stratégique lorsqu’on regarde l’ensemble d’une organisation. Réduire de quelques minutes chaque cycle de test, éliminer les doublons, mieux cibler les tests exécutés : ces actions, répétées des centaines ou milliers de fois, représentent des gains colossaux. Et pas seulement en budget : moins de tests inutiles, c’est aussi moins de charge mentale pour les équipes, moins d’attente entre deux cycles, une meilleure réactivité aux bugs et même une réduction de l’empreinte énergétique de la DSI. On parle ici de performance… et de durabilité.
Optimiser les tests, c’est une stratégie
Les entreprises qui prennent le sujet de l’optimisation des processus de test au sérieux ne le font pas seulement pour aller plus vite. Elles le font parce qu’elles savent que le testing est un levier commercial à part entière. Trop souvent invisible, c’est un domaine qui, s’il est bien piloté, libère des ressources et permet de gagner en rapidité… et en sérénité. Alors plutôt que de tester « tout, tout le temps », il est peut-être temps de ne tester que ce qu’il faut, au bon moment, et quand c’est possible, de confier cette l’orchestration de ce travail à une solution spécialisée qui permet de concilier vitesse, qualité et conformité à l’échelle de l’entreprise.