Jean-Michel Châlons fondateur de Saphir

Saphir poursuit son aventure sans son guide

Le 6 novembre 1989 naissait Saphir, entreprise spécialisée dans le développement d’applications sous environnement LabVIEW et en traitement numérique du signal. Ce 1er novembre 2016, Jean-Michel Châlons, un des pionners français de l’utilisation de la plate-forme de programmation graphique de National Instruments, prend officiellement sa retraite. Il quitte ses fonctions au sein de la société qu’il a créé il y presque 27 ans jour pour jour. C’est désormais Ludovic Bazin qui guidera l’intégrateur isérois sur les voies parfois escarpées de l’univers du test et de la mesure.


Jean-Michel Châlons a découvert LabView en 1988. Il en a été l’un des premiers utilisateurs français. Quelques mois après cette découverte, il crée son entreprise, non pas dans son garage, comme le veut la tradition américaine, mais dans le grenier de sa maison familiale en misant sur le potentiel de l’environnement de programmation graphique de National Instruments.

Saphir, née le 6 novembre 1989, est une société d’intégration de solutions, spécialisée dans le développement d’applications de numérisation et traitement de signal, l’intégration et le pilotage d’instrumentation de mesure, et l’automatisation de procédés. Elle a été la première entreprise française à signer un contrat d’alliance avec National Instruments avec qui elle a noué au fil des ans une étroite relation.

Passionné de randonnées en montagne et dont l’entreprise n’est pas installée par hasard en face du Mont Blanc, Jean-Michel Châlons est le premier à savoir que les montagnes ne se gravissent pas sans effort et qu’il faut ne jamais penser les avoir vaincu.

En plus d’un quart de siècle, Saphir a résisté aux soubresauts économiques et poursuivi sa marche en avant. L’une des grandes fiertés de son fondateur est d’avoir su gagner la fidélité de ses clients au rang desquels figurent de grands groupes industriels et d’avoir pu compter sur leur loyauté.

Rien n’aurait pu se faire avoue-t-il sans le soutien de son épouse Chantal sur laquelle il a pu s’appuyer pour le libérer des affres de la gestion administrative afin de se consacrer à ce qu’il sait faire et apprécie : la gestion de projets et la résolution de problématiques techniques.

Malgré sa passion restée intacte, il fallait bien penser à passer la main. En 2013, il confie à Ludovic Bazin le poste de directeur adjoint avant d’allier Saphir en janvier 2015 à Qualimatest pour fonder QMT Group.

Ce 1er novembre, Jean-Michel Châlons prend sa retraite et laisse les rênes de Saphir à Ludovic Bazin, au service de l’entreprise iséroise depuis 16 ans, qui en a pris la direction en janvier 2015. Saphir pourra alors poursuivre sa quête de sommets sans que son fondateur n’y conserve ni les pieds, ni les mains. Juste le cœur.